Toutefois, le sujet qui nous a le plus préoccupé restera celui des DSN.

Celles-ci ne sont toujours pas correctement réceptionnées par les mutuelles et les caisses de prévoyance.
Sans parler des différents bugs qui sont toujours aussi nombreux auprès de ces mêmes organismes. Ainsi, nous avons dû faire face cet été, à de nombreux litiges entre les caisses de retraites et
leurs clients. A titre d’exemple, nombreuses sont les entreprises ayant reçu un courrier de notification d’inscription privilège de la part de leur organisme de retraite. Fort (mal)heureusement, il s’agissait là encore d’un bug informatique.

La DSN a été rendue obligatoire le 1er janvier 2017. Ses objectifs initiaux étaient de simplifier les formalités sociales, d’alléger les procédures, de réduire les risques d’erreur et de lutter
contre la fraude au système de protection sociale. Malheureusement, à ce jour, la DSN ne nous permet pas de gagner du temps et encore moins de fiabiliser les procédures de déclarations sociales. Pire, elle alourdit considérablement le travail de nos collaborateurs avec des tâches répétitives, chronophages et sans valeur ajoutée.

Le métier de gestionnaire de paie a considérablement changé. Aujourd’hui, il n’est pas rare de consacrer une semaine par mois à l’envoi des DSN (vérification des anomalies, recherche des accusés de réceptions des différentes caisses, documentations manuelles pour les organismes qui ne sont toujours pas opérationnels) ! Bref, autant de temps qui pourrait être consacré à du Conseil client, de l’audit de dossiers, ou du traitement courant de gestion de paie.

Malgré cela, l’équipe Socialea est, comme à son habitude, toujours au RDV, et cette rentrée 2017 ne dérogera pas à la règle.

Belle rentrée à tous !

Gaelle ARZUR – Associée gérante Socialea

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Edito
[EDITO] Le projet de prélèvement à la source enterré ? Bonne ou mauvaise nouvelle ?
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